Loc Dieu (Tarn et Garonne)

Localisation :
Cette celle se trouvait sur le territoire de la commune de Labastide-St-Pierre, à la sortie nord de la ville en direction de Bressol, à droite de la D 630. Après avoir franchi le ruisseau le Rieu-Tord, prendre un chemin à droite en direction du Tarn. Une maison, manoir fin XIXème s., à droite du chemin possède une cave ancienne, J.R Gaborit écrit :“aucun reste. Les derniers vestiges du monastère ont été détruits vers 1880; les bâtiments en brique s’élevaient à 50m. au nord de la maison d’habitation actuelle ”. Il y a des chances que cette démolition soit plus ancienne, car la monographie de Pierre Panissard , datant de 1906, n’en faisait pas mention, bien qu’elle semble assez précise. Pour essayer de m’en assurer j’ai voulu consulter le plan napoléonien. Malheureusement, négligemment entreposé dans la cave de la mairie à même le sol, les pages étaient irrémédiablement collées entre elles et ne pouvaient être consultées . Même recherche aux Archives qui furent sans résultat .

Intérêt :
Restreint. Église ( ? ).


Vestiges :
Dans la cave du manoir de M et Mme Lescure on peut voir une niche voûtée, qui serait parait-il le seul signe visible de l’occupation monastique du lieu. Le sol de la parcelle au nord de l’habitation était jonchée de débris de briques? Cette parcelle (n°294:Loc-Dieu) est actuellement en culture (avril 1997), et rien ne transparaît de son ancienne occupation.

Histoire :
Sa date de fondation est inconnue, vraisemblablement vers la fin du XIIème siècle. Elle hébergea quatre religieux en 1295, et fut unie à Pinel en 1317. Ses bâtiments durent souffrir comme Pinel, des Huguenots. Une importante bataille eut lieu le 27 mars 1592 à quelques centaines de mètres de là. Devenu simple bénéfice, elle fut rattachée avec Pinel au Collège des Jésuites de Toulouse au début du XVIIIème siècle. L’union fut confirmée en 1710. Lors de la dissolution de cette congrégation en 1760, Pinel et Loc-Dieu furent unis au séminaire Saint-Charles de Toulouse. A la Révolution le bien devenu national, fut vendu à un marchand de biens de Toulouse. Ses héritiers s’en serviront comme carrière à briques.

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