Hauterives (Indre et Loire)
Localisation
: Sur la commune d'Yzeures-sur-Creuse, canton de Preuilly-sur-Claise. Aujourd'hui les Hautes Rives. A 2,5 km au Nord-Est d'Yzeure, prendre à gauche une petite route qui s'enfonce dans le parc de Boussay. Intérêt : Église (Nord) : 2 - Est : 2. Vestiges : Bien que dégradée, la porte des fidèles à deux voussures subsiste encore . La nef de l'église ainsi que le bâtiment Est ont été conservés jusqu'à mi-hauteur (base des fenêtres du 1er étage). La nef a été plafonnée pour un usage agricole. Les fondations du chevet ont été détruites en 1983 , tandis que les parements de l'église ont été arrachés. L'entrée des moines a perdu son appareillage de pierre. La porte du passage du cimetière a été bouchée en 1959. La salle capitulaire a été cloisonnée pour servir d'étable. Elle possédait une porte encadrée de deux baies jumelées à hautes colonnettes . On peut encore voir une des colonnettes dans le mur intérieur de ce qui était la salle capitulaire. Dans le bâtiment du cellier les trois baies romanes ont été murées. Un petit étang existe au Sud des bâtiments. Il y est attaché la légende d'une " cloche d'or". Des fouilles s'y sont révélées infructueuses. Des autres bâtiments de l'ancienne celle, on ne distingue plus aujourd'hui que les fondations qui dépassent légèrement du sol. |
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Histoire :
Elle a été fondée entre 1139 et 1163 par les seigneurs
de Preuilly, premiers barons de Touraine. En 1295 elle abritait cinq clercs
et fut unie en 1317 au prieuré de Puy-Chevrier.
Cette maison eut pour administrateur Michel LABAUCHE de 1465 à 1480.
La suppression de cette maison intervint au cours du XVIIème siècle
à une date non précisée. Elle aurait été
motivée, dit une légende, par un événement dramatique:
le clerc , responsable de cette maison, y aurait attiré la nuit une jeune
villageoise à qui il donna la mort après l'avoir violentée.
Les villageois en colère, le placèrent de force dans un tonneau
bardé de clous à l'intérieur; il fut ainsi roulé
jusqu'à la Claise à Preuilly, distant de trois kilomètres,
et noyé. Toutefois aucun texte connu ne confirme ces faits .
La celle ruinée fut vendue au XVIIème siècle à Claude
de MOUSSY. Le 26 juillet 1973 Mr Hubert Étienne de POEZE d'HARAMBURE,
lieutenant-colonel de cavalerie, en vendit les restes à la SAFER du Centre
qui les céda à Mr le Docteur FARRANDO.