Boulogne (Loir et Cher)
Localisation
:
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Plan de Boulogne en 1671 |
Histoire
:
Cette maison a été fondée par Thibaud, comte de Blois,
vers 1190,fondation confirmée en 1198. On note une donation de la maison
de Blois au XIIIème siècle. En 1295 elle hébergeait 8 clercs.
Elle fut érigée en prieuré en 1317. Après son union
avec Marigny et Clery elle abritait 16 clercs. Son premier prieur fut Helyas
des Crosies . Elle semble avoir eu toujours une conventualité. Au début
du XIIIème siècle les religieux de Boulogne avaient adopté
une dédicace propre à Saint Thiérry a coté du saint
limousin Junien .
Elle eut comme correcteur au milieu du XIVème siècle, Hélie
de Crouzeau. Un arrêt du Conseil privé du Roi du 7 septembre 1638
maintint Jean le Boutiller de Rancé, possesseur de Boulogne contre Jean
Dubois pourvu par l’Abbé de Grandmont ; et pendant un quart de
siècle ce célèbre abbé de Rancé se maintint,
avant son départ pour la Trappe .Cet abbé avait été
pourvu du bénéfice de Boulogne à 12 ans et demi et, avec
la permission du Pape, il tenait en commende cinq abbayes ou prieurés
et un canonicat à Paris. Il avait reçu la tonsure à 9 ans.
Il résigna Boulogne en 1663 pour entrer à la Trappe, après
avoir envisagé de réformer l'Ordre de Grandmont.
En 1604, Jean PASQUIER était prieur claustral de Boulogne et, à
ce titre, il participa à l'élection de Rigal de LAVAUR. Quand
ce dernier eut chassé les Huguenots de Grandmont, il demanda à
Jean PASQUIER de visiter toutes les maisons de l'Ordre, et de rédiger
de nouveaux statuts.
En 1617, les religieux de Boulogne rédigérent une adaptation de
l’Ordinaire
Un plan de Boulogne datant de 1671, nous donne une idée du prieuré
à cette époque. Il nous révèle un splendide jardin
à la Française, et le bâtiment Ouest est désigné
comme bâtiment du prieur. Ce monastère donnait l'apparence d'une
confortable maison de campagne.
Le 28 mai 1748, le prieur Dom Briquet LAFOND, participa à l'élection
du dernier abbé de l'Ordre, François-Xavier MONDAIN de la Maison
Rouge.
En 1770 les trois clercs restants sont Dom DURANT prieur, Dom MAZEAUD et Dom
SERANNE.
Quand le prieuré fut supprimé, le curé de Bracieux nota
: "c'étaient des religieux soi-disant de l'Ordre de Grandmont, suppression
dont je ne fus pas fâché, tant leur manière de vivre m'était
insupportable. Les dits religieux au nombre de trois furent pensionnés
par Monseigneur notre Évêque".
Autre site sur le sujet (bien documenté) : http://www.archeoforet.org/ouvre/pluloin/prior/rd.htm