Sauvagnac (commune de 87340 - St Léger-la-Montagne)

Ce monastère aurait été fondé vers 1100 par quelques moines grandmontains, et abandonné par eux bien avant 1224, cela sans certitude. Tout ce que l'on sait c'est que le propriétaire du lieu le chevalier de Meyrignac le chevalier de Mérignac qui, revenant de la seconde croisade en Terre Sainte et perdu en mer aux prises avec une tempête, avait fait le voeu d'élever à la Sainte-Vierge une chapelle s'il en réchappait. Il aurait donné des terres aux moines de Grandmont, et une autre à la communauté d'Aureil. Il aurait fait construire la chapelle, qui fut consacrée à Marie naissante (8 sept.) comme toutes les églises grandmontaines. Vers la fin du XIIe siècle et avant 1224, la chapelle et le monastère deviennent une dépendance de la Commanderie des Templiers de Paulhac. A la suppression de cet Ordre par Philippe le Bel en 1312, le bien revient aux chevaliers de St Jean de Jérusalem. Ils y installeront une maladrerie. Après la guerre de Cent ans, Jean Cottet, commandeur de Paulhac fait agrandir l'église en ajoutant deux bas-cotés, et y place une belle pieta. Aux XVIe et XVIIe siècles le pèlerinage est trés important, une communauté de prêtres le dessert. Vendu le 16 juin 1794, l'église est rachetée par la veuve Jammet qui la transforme en étable à brebis. Mais elle est vite rendue au culte dès 1797. Elle est agrandie en 1852, et en 1889 on construisit un abri pour les pèlerins, mais il est détruit par l'armée allemande le 3 août 1944 pour avoir hébergé des bléssés du maquis soignés par trois religieuses. Il est rebâti en 1951, puis agrandi en 1969, une communauté d'Oblats de Marie-Immaculée s'y installe. Puis par des bénédictins handicapés du Croiraux, et enfin par une communauté orthodoxe en janvier 2006, qui avait racheté les lieux aux propriétaires, l'association des amis de Sauvagnac et le diocèse. Ces derniers sont partis en 2009, et actuellement les bâtiments sont abandonnés. La communauté orthodoxe cherche un repreneur !

La tradition voudrait que l'ancienne église grandmontaine soit le chœur actuel de la nouvelle. Du monastère du XIIIe siècle il ne reste que la cave sous un bâtiment qui a été occupé par la communauté de religieux orthodoxe.

L'église a toujours comme prêtre affectataire le curé de la paroisse St Étienne des Grands Monts résidant à Ambazac.

 

Le chœur de l'église

retour prieurés grandmontains

retour page d'accueil