Bénédictins
abbayes
limousines
Bussière-Badil
les
Celestins
Charroux
St
André de Meymac
Saint
Angel
Saint
Augustin de Limoges
St
Pierre-St Paul Beaulieu s/ D
St
Martial de Limoges
Saint
Martin de Limoges
St
Martin de Tulle
Solignac
St
Pierre d'Uzerche
le
Vigeois
Moniales
bénédictines
les
Allois
Bonnesaigne
Ste
Marie de la Règle |
C'est
l'une des plus anciennes congrégations, fondée par Benoît
de Nursie au début du VIe siècle qui s'était fait
ermite à Subiaco. Vivant seul, il fut sollicité par un groupe
de frères vivant en semi-communauté, pour qu'il prenne la
tête de leur groupement. Il accepte à contre-cœur, et
le nouveau père-Abbé donne des instructions bien précises
à des gens habitués à peu de régularité.
Les moines s'insurgent et pour se débarrasser de Benoît essaye
de l'empoisonner. Benoît s'enfuit dans son désert de Subiaco.
Mais vite il reprend avec des éléments nouveaux l'expérience
de fonder une communauté à la vie régulière
et commune. De nombreux jeunes gens viennent se grouper autour de lui,
si bien qu'il est obligé de fonder une douzaine de monastères
autour du lac de Subiaco. Ayant laissé cette communauté
aux mains d'un de ses disciples, Maur, il partit un peu plus loin fonder
un autre monastère au Mont Cassin. C'est là qu'il y mourut
le 21 Mars 547.
La règle de Benoît devint par sa simplicité et son
réalisme la règle qui s'imposa rapidement au monachisme
occidental, car elle tenait compte de la faiblesse humaine et des possibilités
réduites du plus grand nombre. C'est une copie de cette règle
qui fut donnée aux grandmontains, après l’échec
de la règle primitive trop difficile à suivre, en 1317 par
le Pape Jean XXII. La Chaise-Dieu,
Cluny , Citeaux,
et Tiron également
adoptèrent cette règle en l'adaptant à leurs aspirations
propres.
Les Exempts
Le concile de Trente par un décret du 3 décembre 1563 devait
obliger les monastères ne participant pas à des Chapitres
généraux à se constituer en groupement, en cas de
refus, ils étaient soumis aux visites épiscopales. C'est
à cette date-là que des monastères se regroupèrent
en congrégations pour échapper à cette contrainte
et fondèrent la congrégation des Exempts. Mais rapidement
ces monastères passèrent à la réforme de St
Maur, comme Meymac, qui était affilié aux Exempts en 1662,
et passa à la réforme de St Maur en 1669, ainsi qu'Uzerche.
St Vanne et St Maur
La réforme de St Vanne fut entreprise par Dom Didier de la Cour,
élu prieur de l'Abbaye St Vanne de Verdun en 1598. De conception
démocratique, le Chapitre général comprenait un président
élu pour un an, les prieurs pour cinq ans, et ne pouvant être
prolongés. Mais cette réforme pour être adopté
en France, afin de ne pas déplaire au Roi, on résolut de
constituer sur son modèle une congrégation française,
la congrégation de St Maur, un disciple de St Benoit. Elle prit
une extension extraordinaire puisqu'en 1768 elle avait en France 191 maisons,
les Exempts 11, et St Vanne 49. En Limousin les abbayes suivantes adoptèrent
la réforme mauriste en 1636 : St Augustin Limoges, Beaulieu s/
Dordogne, Solignac, le
Vigeois, Saint Angel, Meymac,
et furent rattachés à la province de Chezal-Benoît.
Des monastères
limousins adoptèrent la règle de Benoît dès
le VIIe siècle. D'abord Solignac
fondé par St Éloi vers 631, puis St
Martial de Limoges en 640 par le frère de St Éloi.
D'autres viendront plus tard, Saint
Augustin de Limoges d'abord augustinienne à sa fondation
en 632 deviendra bénédictine en 940 (emplacement voir plan
Limoges), St Martin de Tulle
fondé au VIe siècle devenu bénédictine
vers 986, St Pierre d'Uzerche en
910, St André de Meymac
en 1085, St Pierre du Vigeois
au début du XIe siècle, les
Celestins en 1264, etc. Les moniales eurent
également des monastères fondés sous cette règle,
La Règle
en 817, Bonnesaigne
en 1165, les Allois en
1180, et un prieuré à la Trinité au Dorat en 1024.
Il y avait également en Limousin des prieurés,
généralement situés en marge du diocèse, possédés
par des abbayes étrangères au diocèse de Limoges
; généralement proche, voir la
page consacrée à celles-ci.
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